NLFR

Plateforme pour le professionnel des jardins et des espaces vert
Spa, ville thermale européenne reconnue par l’UNESCO
Le Pavillon des Petits jeux, de forme ovale, est l’un des deux pavillons qui se situe aux extrémités du passage couvert de la Galerie Léopold II. C’est un lieu de détente et de rencontre très prisé à Spa.

Spa, ville thermale européenne reconnue par l’UNESCO

La ville de Spa est fière de son riche passé de ville thermale. Dès le XVIe siècle, Spa fut la première ville à exporter ses eaux vers les régions proches puis dans toute l’Europe. Le dix-huitième siècle coïncide d’ailleurs avec l’apogée de la renommée de la ville de Spa en tant que destination thermale, une destination prisée par la plupart des personnalités illustres de l’époque, qu’elles appartiennent à la noblesse, au clergé ou à la bourgeoisie aisée. Aujourd’hui encore, la ville entretient fièrement son passé de ville d’eaux et met sur pied plusieurs projets de modernisation et de préservation de son joli patrimoine hydrique et végétal.

Paul Mathy, 3e échevin en charge des travaux, de l’urbanisme et du patrimoine.

Un peu d’histoire…

Vous ne le savez peut-être pas mais le terme ‘spa’ est devenu un terme générique pour désigner le thermalisme en anglais et dans quelques autres langues. Preuve s’il en est de l’aura que véhiculait la ville de Spa à partir du 18e siècle. Les curistes, appelés « bobelins », se rendaient par milliers à Spa pour y découvrir les bienfaits d’une cure thermale, principalement axée sur l’ingestion de grandes quantités d’eau, et agrémentée de longues promenades dans les galeries couvertes ou le long des espaces verts environnants. La Ville de Spa est d’ailleurs officiellement inscrite sur la liste du patrimoine mondial de l’Unesco. Elle fait partie des 11 villes européennes retenues comme « Grandes Villes d’Eaux d’Europe. » 

Les curistes, appelés « bobelins » agrémentaient leur séjour thermal par de longues promenades, notamment le long du passage couvert de la Galerie Lépold II, dans un magnifique environnement verdoyant.

 Le parc Naturel des Sources 

Le Parc Naturel des Sources rejoint deux communes, à savoir Stoumont et Spa. Spa compte 4 000 hectares de forêts et 10 500 habitants tandis que Stoumont compte10 000 hectares de forêts et 4 000 habitants. Nous sommes en quelque sorte complémentaires » explique Paul Mathy, 3e échevin en charge des travaux, de l’urbanisme et du patrimoine. Les deux communes ont un dénominateur commun : chacune abrite des sources minérales naturelles, celles de Spa et de Bru. 

Le Parc Naturel des Sources trouve son origine dans un partenariat unique public-privé et a pour mission spécifique de préserver les richesses (eaux, forêts, fagne, zones agricoles et habitats en milieu rural) de ce territoire de 158 km². C’est ainsi qu’au sein de l’équipe technique du Parc Naturel des Sources, des chargés de mission mettent sur pied des actions concrètes pour promouvoir la biodiversité, la ruralité, un aménagement raisonné du territoire. C’est ainsi que plusieurs zones en friche ont été réaménagées, que des achats groupés d’arbres sont organisés chaque année et que le tourisme vert est encouragé au travers d’un vaste réseau de circuits vélo balisés autour de Spa. 

La Source du Tonnelet doit son nom au fait qu’au 17e siècle, elle était captée dans un tonnelet. Il s’agit de la même eau que la «Spa Marie-Henriette» mais telle qu’elle est à la source (ferrugineuse et carbogazeuse). Pour être commercialisée, la «Spa Marie-Henriette» est déferrisée. Située à l’extérieur, cette source est accessible librement.

Les projets en cours

Parmi les grands projets qui voient le jour actuellement dans la ville, il convient de citer le chantier de restauration de la galerie Léopold II et du pavillon Marie-Henriette dans le Parc de 7 heures à Spa. Classé au patrimoine monumental de Wallonie, l’ensemble doit être rénové à l’identique. C’est donc une rénovation lourde et délicate. XXL. Le chantier devrait s’étaler sur deux ans. 

Le second projet d’importance concerne la rénovation des anciens thermes. L’objectif est de transformer le site en un complexe hôtelier quatre étoiles, offrant 125 chambres et 140 places de parking souterrain. 

Enfin, le troisième projet majeur est axé sur l’extension et l’interconnexion des pistes cyclables. Car la volonté affichée est de mettre sur pied un réseau complet avec l’appui du réseau RAVel existant et de relier finalement tous les points touristiques de la ville de Spa. D’ores et déjà, les amateurs de vélo peuvent découvrir Spa et sa région grâce à un réseau de six circuits balisés, de 7,5 km chacun, et de difficulté variée.  

« * » indique les champs nécessaires

Envoie-nous un message

Ce champ n’est utilisé qu’à des fins de validation et devrait rester inchangé.

Wij gebruiken cookies. Daarmee analyseren we het gebruik van de website en verbeteren we het gebruiksgemak.

Details