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Réfléchir à des solutions d’avenir est un exercice complexe

Réfléchir à des solutions d’avenir est un exercice complexe

Depuis quelques années, la tendance dans la gestion des terrains de sport consiste à s’efforcer d’améliorer la qualité des terrains, dans le but d’augmenter ainsi le temps de jeu, d’accroître la disponibilité des pelouses pour la pratique du sport en question.

Dans cette optique, deux réalités antinomiques s’opposent :  garantir la meilleure qualité de la pelouse et survivre au rythme soutenu des entraînements et des compétitions. Face aux dérèglements climatiques qui engendrent périodes de sécheresse et de précipitations intenses, les  « groundsmen » de tous les clubs de football du pays, sont chaque jour à pied d’oeuvre avec leurs équipes pour arroser, semer, nourrir, réparer, tondre leurs belles pelouses.  Leur tâche est encore compliquée par les exigences accrues qu’imposent les divers calendriers, à rallonge, des compétions tant nationales qu’internationales.  Toutes équipes confondues, les entraînements s’enchaînent, les matches officiels également.  Un sacré surcroît de travail en perspective.

Mais le revers de la médaille, c’est que cela requiert aussi une main-d’œuvre qualifiée plujs nombreuse.  Et cette main- d’œuvre est justement difficile à trouver de nos jours.  Alors, les directions de club tentent de gagner du temps sur les procédés qu’il est possible d’automatiser.  C’est dans ce contexte que la robotisation peut apporter le soulagement.  Ici, je ne parle évidemment pas des opérations de décompactage, des sursemis, des traitements curatifs divers, car ceux-ci incluent beaucoup trop de paramètres à prendre en compte. Non, je parle ici de la tonte proprement dite, une tâche plus simple en comparaison. La robotisation est alors une alternative à envisager sérieusement. En effet, passer à la tonte robotisée permet de réduire les coûts de personnel, de gagner du temps tout en affectant l’équipe d’entretien à des tâches plus complexes. 

Un autre avantage, et non des moindres, est que l’électrification des engins de tonte répond à la volonté expresse du secteur de s’affranchir des combustibles fossiles. A l’instar de ce qui se passe en automobile, l’abandon des modèles thermiques à essence est une bonne chose pour la planète.  Mais des freins, des blocages subsistent malgré tout.  Et je ne parle pas du budget.  La capacité est un critère déterminant.  Elle varie évidemment selon la tâche à accomplir.   Comme je l’ai relevé, l’alternative électrique pour les opérations de décompactage, par exemple, n’est pas encore totalement pertinente. Si, techniquement parlant, il est possible de recourir à un décompacteur électrique, celui-ci exigerait un pack de batteries extrêmement imposant pour accomplir le job avec une autonomie satisfaisante. Et cela se traduit aussi par des machines plus lourdes, et plus onéreuses aussi.  A l’heure actuelle, le compromis idéal n’existe pas encore. Mais pour tondre, le robot tondeuse électrique est une solution parfaitement envisageable.

Dans toute cette problématique, le grand défi pour tous les spécialistes de l’entretien des terrains de sport est de trouver les bonnes machines et les bonnes personnes pour continuer à répondre aux besoins des clients professionnels. Chez Reesink Turfcare, nous estimons que le service au client est indispensable, nous nous efforçons donc constamment d’améliorer notre service après-vente, de chercher des techniciens déjà formés ou à former, pour rester au top.

Jérémy Simons
Area Manager Wallonie/Luxembourg – Golf & Grounds chez Reesink Turfcare

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