Avec ses substrats végétaux TerraViva®, Acterra se concentre principalement sur les pelouses carrossables et les espaces de croissance souterrains pour les arbres dans les zones urbaines. Les wadis et les revêtements perméables sont devenus des aménagements nécessaires dans les espaces publics en raison de l’accélération du changement climatique. Les propriétaires de jardins privés sont également de plus en plus conscients de la nécessité d’apporter leur pierre à l’édifice. « On peut rendre un wadi beaucoup plus efficace tout en utilisant mieux l’espace », explique Bart Geerts, gérant d’Acterra, qui produit les substrats TerraViva®.
Au fil des ans, les mélanges pour pelouses carrossables d’Acterra ont évolué, passant d’un gazon monotone à des mélanges composés principalement de plantes résistantes au piétinement. C’est important, car l’importance de la désartificialisation et de l’intégration d’une plus grande quantité de végétation ne cesse de croître. Chaque mesure prise par les pouvoirs publics et les particuliers pour rendre les espaces publics, les logements et les jardins plus résistants au climat fait la différence. Les wadis (noues d’infiltration des eaux pluviales) constituent une application intéressante et déjà largement répandue. Un wadi est une cuvette ou un bassin rempli de gravier et de sable qui peut à la fois retenir l’eau et lui permettre de s’infiltrer.
« Dans un lotissement ou un site industriel, l’aménagement de wadis signifie souvent le coûteux sacrifice d’un morceau de terrain », souligne Bart Geerts. « Le dispositif sert à l’infiltration lente de l’eau de pluie dans le sous-sol, mais dans de nombreux cas, il est réalisé très profond pour tamponner suffisamment d’eau et l’infiltration se fait alors sur une très petite surface. De ce fait, les parois sont très abruptes, ce qui rend l’entretien difficile. Au bout de quelques années, le wadi est envahi par la végétation, qu’il faut éliminer à la tronçonneuse. Dans les lieux publics en particulier, cela rend le wadi peu sûr et sale, ce qui lui donne une image négative. »
« On peut marcher dans un wadi, mais celui-ci ne supporte pas les charges trop importantes. Par exemple, on ne peut pas y rouler en voiture, car cela compacte le sol, le rendant imperméable », peut-on lire sur le site www.blauwgroenvlaanderen.be. Une affirmation qui, selon Bart Geerts, n’est pas tout à fait exacte : « Acterra a développé une solution combinant infiltration de l’eau et voirie carrossable. Elle permet de mieux utiliser le peu d’espace disponible. En plaçant la voie d’évacuation/d’intervention pompiers qui ceint une entreprise, par exemple, 30 cm plus bas que l’espace vert qui l’entoure, l’eau peut être tamponnée tout au long de la voie. Même si de l’eau est présente dans le wadi, les véhicules peuvent y circuler sans risque d’affaissement ni d’enlisement. Tout le monde y gagne ! »